Ecologie et crise financière.

Publié le par patrick de Montménard

On a beau tourner le problème dans tous les sens, mais il devient de plus en plus évident que le passage d'une économie "normale" à une économie écologique coûte de l'argent. En régime de croisière, l'écologie crée des emplois et se subvient à elle-même. A terme, elle crée même des richesses. Mais le passage de l'une à l'autre pénalise le pays de plusieurs points de PIB, et ce, pendant plusieurs années de suite.

Un exemple comme d'habitude : pour forcer les automobilistes à rouler écologique, HULOT impose le bonus/malus écologique. Instantanément, les voitures les plus polluantes ne se vendent plus. Le temps de réaction des fabriquants de voitures est tel, qu'il faudra plusieurs années avant que la production de ces voitures cessent. Et encore plus longtemps, pour arriver à les vendre. Incontestablement, il y a là plusieurs points de PIB en jeu. L'écologie coûte de l'argent, quoiqu'on en dise !


Hé bien moi, je prétends que perdre plusieurs points de croissance en ces temps de crise n'est pas raisonnable. Je milite, de toute urgence, pour une pause écologique. Juste le temps de se refaire une santé économique. Le passage à l'écologie, c'est un truc de pays riches, en pleine expension.

Un exemple comme d'habitude : allez demander à la CHINE d'arrêter ses usines produisant de l'électricité à partir du charbon, parce que la pollution par les particules de charbon est une des plus polluantes de la planète. C'est absurde ! Le passage à l'énergie nucléaire non polluante se fera progressivement, plus tard, quand l'économie le permettra. La RAISON s'impose ici, sans hésitation.


En FRANCE, le Grenelle de l'environnement nous embarque dans un changement économique profond...en pleine crise financière. La RAISON a fuit notre classe politique toute entière. Il faut arrêter cela, de toute urgence !






 

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