Israéliens & Palestiniens.
Chaque année, à NOEL, la famille SIMOUN (juive non pratiquante) et la famille El Ramda (mulsulmane non pratiquante), se retrouvent autour d'un bon repas de réveillon. Curieux qu'ils aient choisi la célèbration du prophète chrétien...pour faire la fête ! Mais c'est ainsi... depuis plus de quinze ans, peut-être même... pas loin de vingt. Il faut dire que les deux familles ont habité très longtemps deux appartements voisins dans Jérusalem; et des liens d'amitiés se sont crées, sans que la politique s'en mêle, et c'est tant mieux.
Les SIMOUN ont deux garçons de quinze et dix-sept ans qui étudient dans l'enseignement secondaire; les Ramda... une famille nombreuse de six enfants (j'expliquerais plus loin pourquoi il n'ont pas fait un septième ! ).
En 2007, les SIMOUN ont acheté un luxueux appartement de 120m², dans le quartier chic de Jérusalem. Il faut dire que ça marche bien, pour eux. Saült, le papa, travaille à l'université HUJI, en temps que chercheur, et un salaire confortable dispense de travail, sa chère et tendre épouse. Ils viennent aussi d'acheter un 4x4 Japonais dont ils tirent une grande fierté.
La vie est plus difficile pour les Ramda; Mr Ramda travaille de temps en temps pour les israéliens... quand la frontière entre les deux pays n'est pas fermée...parce qu'un attentat a été commis, ou qu'un missile est tombé dans la banlieue de Jérusalem. Les Ramda viennent de déménager pour la troisième fois, chaque fois pour un quartier plus pauvre et encore plus mal fréquenté !
Comme chaque année, donc, depuis quelques temps, les festivités se passent chez les Simoun, plus argentés, et Mme SIMOUN met un point d'honneur à cuisiner finement une énorme dinde, qu'elle accompagne de marrons, dans la plus tradition occidentale! Les bouteilles de vins sont nombreuses et diverses... et tout ce petit monde y fait honneur, plus que de raison, les interdits religieux n'étant pas de mise un soir comme cela. Mme Ramda en profite pour se lâcher et comme elle assise à la droite de Saül, sa cuisse gauche a tendance, régulièrement, à se frotter à celle de son ami, sans que cela ne le choque le moins du monde! Il n'y a d'ailleurs aucune malice, là-dedans; un simple jeu, au demeurant qui dure depuis tant d'années, que si il avait du se passer quelque chose...ce serait déjà fait!
Mais ce soir, Madame Ramda a, comme on dit, "un coup dans la pipe"; et sa main s'égare, cette fois, sur la cuisse de son ami, et même un peu plus loin ! La découverte d'un commencement d'érection déclanche, chez elle, un formidable rire, très bas dans les fréquences, comme le fond si admirablement les femmes arabes. La raison de son hilarité: il faut dire que de ce côté là, elle n'est pas bien gâtée par son mari. Si celui-ci ne lui a pas fait un septième enfant, c'est qu'il en est devenu bien incapable ! ! ! Une des conséquences, sans doute, de cette vie si difficle, qui génère tant d'angoisses et tant de frustrations.
Saül, qui s'amuse comme un fou, a quand même gardé un semblant de lucidité, pour sentir la danger; il se lève donc lentement, en repoussant délicatement la main de sa voisine, et propose de ramener ses amis dans sa nouvelle voiture. Comme chaque année, Mr RAMDA est fin saoul, et il faut le soutenir pour qu'il réussisse à ce lever.
Arrivé non sans mal au pied de l'immenble, Saül, dans un éclair de lucidité, prend conscience...qu'il est bien incable de conduire. Alors, il décide ramener ses amis, à pied. Et là, commence une aventure, qu'il n'est pas prêt d'oublier.
A mesure qu'il marche, le vent frais lui fait retrouver, petit à petit, ses esprits. Et ce parcours, qu'il fait pour la première fois, ramène à la surface...tout ce qui s'en était, avec le temps, tellement éloigné. Le conflit israélo-palestinien qui s'éternise; la pseudo-paix ponctuée de tant de traités effémères, de tant de Camp-David, d'OSLO...ect,ect... Car sa marche l'emmène d'un quartier israélien huppé, à une ville de plus en plus hideuse, parce que privée de tout, et même de l'essentiel. Même le macadam de la chaussée a disparu, pour laisser place à un espace boueux, seulement digne d'une bauge.
Comment en est-on arrivé ? Comment peut-on tomber si bas ?
Ces questions taraudent son esprit, sur le chemin du retour. Car les adieux se sont révélés étonnement courts, quand il a découvert l'endroit sordide où vivaient ses amis. Jamais, oh grand jamais, il n'aurait imaginé une telle pauvreté.
Voilà pourtant deux familles, étrangement semblables, il y a vingt ans, et qui sont maintenant aux antipodes de la société; POURQUOI ?
Une réponse lui saute maintenant aux yeux; et elle a un nom: LA PAIX. Car c'est elle, et elle seule, qui est responsable de ce gâchis.
Faisons un peu d'histoire: en 1948, tous les juifs d'Europe non massacrés par le dictateur nazi, convergent vers la Palestine. Au prix d'une lutte courte mais acharnée avec une coalition arabe bien mal organisée, BEN GOURION impose l'amputation de l'état Palestinien pour créer un état indépendant: ISRAEL. Et la communauté internationale approuve des deux mains.
Dans l'histoire de cette planète, poutant riche en monstruosités, on n'a jamais vu une telle énormité. Les juifs s'installent sur un territoire qui ne leur appartient pas; ils mènent une guerre, certes courageuse, mais étonnement courte...vue la faiblesse de l'opposition, peu préparée à se retrouver avec le monde entier à dos.
Et il ne trouve pas une personne, au monde, pour contester ce qui vient de se passer.
A partir de là, tout devient possible. Et même le plus absurde. ISRAEL devenue un pays artificiel, uniquement préoccupé de sa sécurité, passe la totalité de son PIB dans TSAHAL, une armée sur-dimensionnée, seul gage de sa pérénité. Et toutes les nations occidentales, non seulement laissent faire, mais elles en profitent pour vendre du matériel militaire de haute technologie, à des prix souvent confidentiels.
En 1967, un hoquet arabe durera 6 jours; pas un de plus.
Un peu plus tard, la PAIX donnera du temps et des moyens à ISRAEL pour entrer dans le camp des Nations possédant l'arme nucléaire. Pendant ce temps-là, la Palestine, où tout du moins ce qu'il en reste, se battra avec ses moyens...dérisoires, empêtrée qu'elle est, dans des luttes intestines sans fin. Elle est belle la nation arabe ! Avec ARAFAT, la plus grosse fortune du Moyen-Orient, qui profite de toutes les occasions qui lui sont données pour s'en mettre plein les poches (appartement avenue FOCH à PARIS, palais à BAGDAD, portefeuille gigantesque dans les banques genevoises) pendant que son peuple crève de faim. Et les SAOUD qui croulent sous les dollards et tout juste capables de faire l'aumône.
Et pendant ce temps là, le monde entier s'enferme dans la culture de la PAIX, comme à MUNICH ( septembre 1938 ). Où on permet à HITLER de forger une formidable machine de guerre qui terrorisera toute l'Europe, l'année suivante.
Comment tout cela finira-t-il ?
Un jour qui ne sera pas fait comme les autres, à la suite d'un attentat-suicide encore plus meurtrier que d'habitude, où des enfants seront impliqués, où des notabilités israéliennes perdront la vie...que sais-je..., un jour où les katioucha palestiniennes auront atteint le parlement israélien, ou la Présidence...ce jour-là, le peuple élira des dirigeants jusqu'auboutistes qui décideront de l'holocauste palestinien. NI PLUS, NI MOINS.
Vous verrez, c'est comme ça que se terminera un conflit qui dure depuis...cinquante longues années.
Les SIMOUN ont deux garçons de quinze et dix-sept ans qui étudient dans l'enseignement secondaire; les Ramda... une famille nombreuse de six enfants (j'expliquerais plus loin pourquoi il n'ont pas fait un septième ! ).
En 2007, les SIMOUN ont acheté un luxueux appartement de 120m², dans le quartier chic de Jérusalem. Il faut dire que ça marche bien, pour eux. Saült, le papa, travaille à l'université HUJI, en temps que chercheur, et un salaire confortable dispense de travail, sa chère et tendre épouse. Ils viennent aussi d'acheter un 4x4 Japonais dont ils tirent une grande fierté.
La vie est plus difficile pour les Ramda; Mr Ramda travaille de temps en temps pour les israéliens... quand la frontière entre les deux pays n'est pas fermée...parce qu'un attentat a été commis, ou qu'un missile est tombé dans la banlieue de Jérusalem. Les Ramda viennent de déménager pour la troisième fois, chaque fois pour un quartier plus pauvre et encore plus mal fréquenté !
Comme chaque année, donc, depuis quelques temps, les festivités se passent chez les Simoun, plus argentés, et Mme SIMOUN met un point d'honneur à cuisiner finement une énorme dinde, qu'elle accompagne de marrons, dans la plus tradition occidentale! Les bouteilles de vins sont nombreuses et diverses... et tout ce petit monde y fait honneur, plus que de raison, les interdits religieux n'étant pas de mise un soir comme cela. Mme Ramda en profite pour se lâcher et comme elle assise à la droite de Saül, sa cuisse gauche a tendance, régulièrement, à se frotter à celle de son ami, sans que cela ne le choque le moins du monde! Il n'y a d'ailleurs aucune malice, là-dedans; un simple jeu, au demeurant qui dure depuis tant d'années, que si il avait du se passer quelque chose...ce serait déjà fait!
Mais ce soir, Madame Ramda a, comme on dit, "un coup dans la pipe"; et sa main s'égare, cette fois, sur la cuisse de son ami, et même un peu plus loin ! La découverte d'un commencement d'érection déclanche, chez elle, un formidable rire, très bas dans les fréquences, comme le fond si admirablement les femmes arabes. La raison de son hilarité: il faut dire que de ce côté là, elle n'est pas bien gâtée par son mari. Si celui-ci ne lui a pas fait un septième enfant, c'est qu'il en est devenu bien incapable ! ! ! Une des conséquences, sans doute, de cette vie si difficle, qui génère tant d'angoisses et tant de frustrations.
Saül, qui s'amuse comme un fou, a quand même gardé un semblant de lucidité, pour sentir la danger; il se lève donc lentement, en repoussant délicatement la main de sa voisine, et propose de ramener ses amis dans sa nouvelle voiture. Comme chaque année, Mr RAMDA est fin saoul, et il faut le soutenir pour qu'il réussisse à ce lever.
Arrivé non sans mal au pied de l'immenble, Saül, dans un éclair de lucidité, prend conscience...qu'il est bien incable de conduire. Alors, il décide ramener ses amis, à pied. Et là, commence une aventure, qu'il n'est pas prêt d'oublier.
A mesure qu'il marche, le vent frais lui fait retrouver, petit à petit, ses esprits. Et ce parcours, qu'il fait pour la première fois, ramène à la surface...tout ce qui s'en était, avec le temps, tellement éloigné. Le conflit israélo-palestinien qui s'éternise; la pseudo-paix ponctuée de tant de traités effémères, de tant de Camp-David, d'OSLO...ect,ect... Car sa marche l'emmène d'un quartier israélien huppé, à une ville de plus en plus hideuse, parce que privée de tout, et même de l'essentiel. Même le macadam de la chaussée a disparu, pour laisser place à un espace boueux, seulement digne d'une bauge.
Comment en est-on arrivé ? Comment peut-on tomber si bas ?
Ces questions taraudent son esprit, sur le chemin du retour. Car les adieux se sont révélés étonnement courts, quand il a découvert l'endroit sordide où vivaient ses amis. Jamais, oh grand jamais, il n'aurait imaginé une telle pauvreté.
Voilà pourtant deux familles, étrangement semblables, il y a vingt ans, et qui sont maintenant aux antipodes de la société; POURQUOI ?
Une réponse lui saute maintenant aux yeux; et elle a un nom: LA PAIX. Car c'est elle, et elle seule, qui est responsable de ce gâchis.
Faisons un peu d'histoire: en 1948, tous les juifs d'Europe non massacrés par le dictateur nazi, convergent vers la Palestine. Au prix d'une lutte courte mais acharnée avec une coalition arabe bien mal organisée, BEN GOURION impose l'amputation de l'état Palestinien pour créer un état indépendant: ISRAEL. Et la communauté internationale approuve des deux mains.
Dans l'histoire de cette planète, poutant riche en monstruosités, on n'a jamais vu une telle énormité. Les juifs s'installent sur un territoire qui ne leur appartient pas; ils mènent une guerre, certes courageuse, mais étonnement courte...vue la faiblesse de l'opposition, peu préparée à se retrouver avec le monde entier à dos.
Et il ne trouve pas une personne, au monde, pour contester ce qui vient de se passer.
A partir de là, tout devient possible. Et même le plus absurde. ISRAEL devenue un pays artificiel, uniquement préoccupé de sa sécurité, passe la totalité de son PIB dans TSAHAL, une armée sur-dimensionnée, seul gage de sa pérénité. Et toutes les nations occidentales, non seulement laissent faire, mais elles en profitent pour vendre du matériel militaire de haute technologie, à des prix souvent confidentiels.
En 1967, un hoquet arabe durera 6 jours; pas un de plus.
Un peu plus tard, la PAIX donnera du temps et des moyens à ISRAEL pour entrer dans le camp des Nations possédant l'arme nucléaire. Pendant ce temps-là, la Palestine, où tout du moins ce qu'il en reste, se battra avec ses moyens...dérisoires, empêtrée qu'elle est, dans des luttes intestines sans fin. Elle est belle la nation arabe ! Avec ARAFAT, la plus grosse fortune du Moyen-Orient, qui profite de toutes les occasions qui lui sont données pour s'en mettre plein les poches (appartement avenue FOCH à PARIS, palais à BAGDAD, portefeuille gigantesque dans les banques genevoises) pendant que son peuple crève de faim. Et les SAOUD qui croulent sous les dollards et tout juste capables de faire l'aumône.
Et pendant ce temps là, le monde entier s'enferme dans la culture de la PAIX, comme à MUNICH ( septembre 1938 ). Où on permet à HITLER de forger une formidable machine de guerre qui terrorisera toute l'Europe, l'année suivante.
Comment tout cela finira-t-il ?
Un jour qui ne sera pas fait comme les autres, à la suite d'un attentat-suicide encore plus meurtrier que d'habitude, où des enfants seront impliqués, où des notabilités israéliennes perdront la vie...que sais-je..., un jour où les katioucha palestiniennes auront atteint le parlement israélien, ou la Présidence...ce jour-là, le peuple élira des dirigeants jusqu'auboutistes qui décideront de l'holocauste palestinien. NI PLUS, NI MOINS.
Vous verrez, c'est comme ça que se terminera un conflit qui dure depuis...cinquante longues années.